Réforme du DPE au 1er janvier 2026

Réforme du DPE 2026 : un vrai coup de pouce pour les logements chauffés à l’électricité

À partir du 1ᵉʳ janvier 2026, le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) évolue, et cette fois, c’est une excellente nouvelle pour les logements électriques. Chez PAPs Immo, nous décryptons les changements et leurs impacts concrets pour les propriétaires, locataires et investisseurs.

Un coefficient enfin réaligné
Jusqu’à présent, le DPE appliquait un coefficient de 2,3 pour convertir l’électricité consommée en énergie primaire. Ce chiffre ne reflétait plus le mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire et aux renouvelables. Conséquence : des logements corrects, bien isolés, étaient injustement classés en F ou G.

Dès 2026, le coefficient passe à 1,9, corrigeant cette anomalie historique. Tous les DPE et audits énergétiques réalisés à partir de cette date intégreront automatiquement le nouveau coefficient. Les DPE antérieurs peuvent être mis à jour gratuitement via l’ADEME, sans nouvelle visite obligatoire.

Qui est concerné et quel impact ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

Plus de 850 000 logements pourraient sortir du statut de passoire énergétique.
Jusqu’à 7 millions pourraient gagner une ou deux classes (F→D, D→C, etc.).
91 % des logements qui progressent sont chauffés à l’électricité.
Exemple concret : un logement consommant 196 kWh/m²/an passait de G (196×2,3=451 kWh/m²) à F (196×1,9=372 kWh/m²). Pour près de 47 % des logements électriques, un gain d’une lettre est envisageable.

Pour les propriétaires : des avantages réels… avec prudence
Cette réforme offre de vrais bénéfices pour les bailleurs :

Attractivité renforcée : une étiquette C ou D est plus lisible et rassurante pour les locataires.
Valorisation possible : les biens mal classés subissent des décotes importantes.
Respect des obligations : les logements classés G étant interdits à la location depuis 2025, passer à F ou E permet de rester sur le marché.
Mais attention : une meilleure étiquette ne remplace jamais la rénovation. Un logement mal isolé ou chauffé par un équipement obsolète restera énergivore et coûteux. Isolation, ventilation et performance du chauffage restent prioritaires.

Pour les locataires : plus de visibilité, pas forcément moins de charges
Un DPE amélioré permet de mieux anticiper les charges et de sécuriser la location, surtout pour les logements sortant des catégories F et G. Cependant, la consommation réelle dépend toujours des usages et de la qualité de l’habitation. Un logement peu isolé restera potentiellement coûteux, même avec un meilleur classement.

Pour le marché immobilier : une dynamique positive
Cette réforme pourrait désengorger une partie du parc locatif, en particulier les logements électriques mal classés. Elle corrige une pénalisation injuste et redonne de la visibilité aux bailleurs et investisseurs. Mais elle ne dispense pas d’investir dans la rénovation énergétique pour maintenir la valeur et l’attractivité des biens.

Recommandations PAPs Immo pour les bailleurs

Vérifier l’étiquette DPE actuelle et simuler l’impact du coefficient 1,9.
Maintenir ou accélérer les travaux d’isolation et le contrôle de la ventilation.
Mettre à jour le DPE et informer le locataire des évolutions.
Profiter de l’amélioration pour valoriser le bien ou sécuriser la mise en location.
Surveiller la consommation réelle : un DPE meilleur n’élimine pas les factures élevées.


En résumé
La réforme du DPE 2026 redonne un souffle aux logements chauffés à l’électricité. Elle corrige une injustice historique et offre une opportunité concrète pour les bailleurs et investisseurs. Chez PAPs Immo, nous insistons : l’étiquette seule ne fait pas tout. Isolation, chauffage performant et gestion active restent les clés d’un patrimoine immobilier durable et rentable.